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Au-delà des apparences - Retour du roman de Jean K. Saintfort "Le dernier temps"


L'auteur :


L’écrivain français Jean K. SAINTFORT a une formation en anthropologie et en économie. Il est diplômé de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), à Paris. En tant que voyageur impénitent, il a choisi pour devise : « Je cherche à rencontrer chacun, parce que chacun m’est supérieur en quelque chose. »

Pour lui, un roman est un instant privilégié pour passer un bon moment. Le style de l’auteur est marqué par une écriture fluide et pleine de charme, presque poétique. La psychologie subtile de ses personnages et un suspens implacable plongent le lecteur dans un besoin irrépressible de tourner les pages.


Le résumé :

Ils sont non-violents. Ils peuvent lire dans les pensées.

Ils sont de trop. Ils doivent mourir.


J’ai écrit « Le Dernier Temps » après avoir vu l’épisode de la marche du sel en Inde, magnifiée dans le film « Gandhi » de Richard Attenbourough. Je me suis demandé si une attitude non-violente était encore possible dans notre monde. Mon interrogation portait aussi sur la capacité de chacun à affronter des événements dont l’ampleur le dépasse.

La « grande histoire » est celle des Errants, peuple non-violent, capable de lire dans les pensées. Ils reviennent sur leur monde. Mais il a changé. Et ils sont de trop.

La « petite histoire » est la romance entre Joar, anthropologue envoyé pour les étudier, et Phéelle, jeune femme aux capacités si singulières.


Mais la petite histoire est peut-être la grande.



Mon avis :

J'ai particulièrement apprécié le roman "Le dernier temps" de Jean K. Saintfort, alors que je ne suis pas du tout une adepte de la SF. La petite appréhension en commençant ce livre s’est très vite dissipée au regard de la belle écriture, intelligente, documentée et sensible de cet auteur, qui m’avait déjà complètement séduite avec son premier roman « Les secrets de la maison de France » : un coup de cœur pour moi.


En imaginant les Errants, Jean K. Saintfort a voulu faire exister un monde meilleur, plus juste, plus raisonné, et bien sûr j’adhère à 200 %. Une conscience bienveillante, plus aigüe, plus affutée, comme certaines personnes aujourd’hui s’appliquent déjà à la parfaire et qui pourrait se généraliser en envisageant un scénario idéal pour notre planète.

Bien sûr qui n’aurait pas envie que la pratique de la méditation et de la pleine conscience se généralisent comme dans la merveilleuse histoire qui nous est contée ici ?


On embarque alors en même temps que l’anthropologue, Joar Szukajacy, pour la planète Fergiss où celui-ci est envoyé en mission. Grâce à ce personnage qui tient un journal de bord, nous sommes au courant de ses avancées, de ses doutes et de ses conflits intérieurs, concernant le peuple qu’il doit étudier. Sa rencontre avec une jeune autochtone bouscule ses convictions. Il découvre une communauté différente de toutes celles qu’il a étudiées jusque-là. Non violents, poètes, les Errants, un peuple comme on aimerait qu’il en existe, où les êtres sont respectés dans leurs choix et leurs différences, différences qui ne sont pas un handicap, mais une force. Un peuple idéal très bien décrit par l’auteur dont certains sujets, à force de travail, ont acquis une hyperconnexion sensorielle qui leur font deviner les pensées des autres. Mais leur monde a changé et les Errants sont de trop.


Je vous conseille vivement ce roman, un récit allégorique, une sorte de conte qui nous parle des problématiques de notre présent et qui nous propose une vision qui pourrait être celle de notre futur.


Un très bon moment de lecture qui donne de l'espoir.


Pour trouver ce roman c'est ICI !

3 commentaires


Anne-Marie Bougret
Anne-Marie Bougret
04 avr. 2021

Oui, le monde tel qu’il est fait peur. Bonne fin de soirée et bonne nuit !

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Jean Saintfort
Jean Saintfort
04 avr. 2021

Je voudrais aussi saluer le très talentueux travail de JJ Vitiello. L’homme et la femme qui sont présentés sur la couverture sont issus de son tableau qui a gagné le Prix « Mona Lisa La Joconde Prix international d’art 2019 Academia italia », remis dans le cadre de la diffusion de la connaissance, de la défense et de l’affirmation de l’Art et des « Droits de l’Homme ». L'artiste a choisi de s'associer au roman. Merci JJ.😊


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Jean Saintfort
Jean Saintfort
04 avr. 2021

Merci Anne-Marie pour ce joli retour. C'est toujours un défi pour un auteur de faire découvrir l''anticipation à un(e) lecteur / lectrice qui n'en lit pas d'habitude. Je ne sais pas si le peuple que j'ai écrit est idéal mais il est différent. La question est toujours : cette différence peut-être elle acceptée et dérange-t-elle ou pas des intérêts autres ? Ce peuple ne sera pas épargné. Mais, oui, je veux croire en un monde meilleur. Parce que si nous n'y croyons pas et ne le tentons pas, il n'y aura aucune chance. 😊

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