Quatrième de couverture :
Souffre-douleur d’une mère concierge, Ludovic, un adolescent de 16 ans, passionné de littérature, s’aperçoit qu’il possède un don divinatoire en portant secours à une chienne maltraitée. Afin de la soustraire à son maître, et parce qu’il tombe amoureux d’Adélaïde, de 12 ans son aînée, il accepte de devenir le lecteur du beau-père de celle-ci, Théobald, un vieil écrivain aveugle qui habite dans un manoir. Il décide alors d’écrire pour plaire à la jeune femme, mais il voit surgir dans sa vie le héros de son roman, Victor, un garçon de dix ans, avec lequel il se lie d’amitié. Mais un jour Victor disparaît !
Comment Ludovic est-il né ?
À la suite de cette rencontre avec le jeune couple de drogués et de leurs animaux, péripétie que je raconte dans mon article précédent, je me suis mise à écrire devant une photo d’escalier, trouvée sur Facebook. J'ai laissé courir mes doigts sur le clavier.
Mais il me fallait un personnage !
Je venais de passer deux ans en compagnie de Clara Sainclair avec « Intrigue chez Virginia Woolf ». Soudain, j’ai eu envie de changement. Je me suis donc glissée dans la peau d’un adolescent de 16 ans, une première pour moi, et Ludovic est apparu.
Depuis 2008 jusqu'à aujourd’hui, je me rends compte que j’ai une manie : j’écris plusieurs versions d’une même histoire avant de trouver la bonne et de la publier. "Ludovic et le voleur de regard" n’échappe pas à cette règle.
Au départ, j’insistais beaucoup plus sur Triska, la chienne, et les difficultés du jeune Ludovic à lui venir en aide. Au regard de ce que j’avais vécu et qui m’avait fait souffrir, c'était le sort de ce pauvre animal qui m’importait et rien d’autre.
Dans ma première version, une grande partie du récit se passait dans l’immeuble où habitait Ludovic — un monde en vase clos, un peu lugubre, pour aller ensuite dans un autre, clos, lui aussi, mais cette fois labyrinthique et inquiétant, celui du manoir de Hautetour.
Finalement, avec un peu de regret, mais pour l’intérêt de l’histoire, j’ai écourté les péripéties se rapportant à la chienne. Ludovic et Triska peuvent ainsi partir plus rapidement vers l’aventure qui les attend.
Je souhaite une bonne lecture à celles et ceux qui n'ont pas encore lu mon roman.
Si mon article vous a plu, n'hésitez pas à m'en faire part ci-dessous dans les commentaires.
Merci et à bientôt !
Vous pouvez trouver mon roman :
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Whaou ! Merci Jean pour ces compliments qui me font chaud au cœur 💖 !
Il y a toujours une "histoire derrière l'histoire". Peut-être aurons-nous la chance de découvrir un jour un livre d'Anne-Marie Bougret qui nous raconte ces rencontres, ces anecdotes, ces étonnements qui ont parsemé son joli itinéraire... sa vie, tout simplement. L'école de la danse est une formidable école d'exigence, de recherche du geste juste, à l'instant attendu, de tendresse offerte à travers un frémissement... et Anne-Marie a réussi, à travers ses romans, à traduire et transmettre la beauté de son talent.
C’est toujours un plaisir de découvrir un commentaire sur mon blog, d’autant plus que celui-ci est très beau ! Merci Martine ! 🌹
La qualité de l'écriture, le style et le perfectionnisme sont les points forts d'Anne-Marie Bougret. Elle sait, comme peu d'auteur.rices autoédité.e.s, construire une histoire qui "tient la route" de a à z. Enfin, chose non moins importante, elle sait se renouveler livre après livre. Et si, dans chaque livre, l'autrice aborde un sujet de société très sérieux, elle n'oublie jamais de nous faire rêver. Et c'est ce challenge qu'elle réussit pleinement une nouvelle fois dans "Ludovic et le voleur de regard".